Les Brabançons ont pu se contenter de disputer une bonne seconde mi-temps pour prendre la mesure de Bruxellois bien peu à leur affaire malgré une avance de deux buts au marquoir creusée juste après la pause en moins de deux minutes (via Dorian Thiéry et Maxime Plennevaux, sur stroke). Avant cela, l’équipe locale avait dominé les débats et s’était offerte les plus belles opportunités dont quatre premiers p.c. qui n’avaient rien donné.
Mais les deux premiers buts ucclois réveillaient littéralement les joueurs de Waterloo qui retrouvaient leurs sensations et qui passaient à la vitesse supérieure en dominant largement leur adversaire dans tous les secteurs du jeu. Gauthier Boccard montrait le chemin à suivre à ses partenaires avant l’égalisation de Quentin Van Lierde sur phase de p.c. Six minutes plus tard, Antoine Kina plaçait le Watducks au commandement avant que Victor Charlet ne donne encore un peu plus d’air aux visiteurs. Louis Capelle inscrivait le numéro 5 à six minutes du coup de sifflet final tandis que Glenn Turner réduisait le score sur stroke en toute fin de partie (3-5).
« Nous avons bien défendu en première période mais je reconnais que ce sont, toutefois, les Bruxellois qui ont obtenu les possibilités les plus franches, reconnaissait le capitaine brabançon, John-John Dohmen. Nous n’étions pas à notre affaire offensivement. Mais, après les deux buts du Léo, nous avons, enfin, retrouvé nos sensations et nous avons très bien joué. Nous n’avons plus laissé le moindre espace à notre adversaire. Nos attaquants ont démontré toutes leurs qualités et ils ont inscrit cinq très beaux buts. Nous sommes très contents de ce nouveau succès mais surtout du visage affiché durant plus de trente minutes. C’est cela qu’il faut retenir pour la suite du championnat. »
Du côté bruxellois, c’était clairement la soupe à la grimace. Le coach John Bessell n’était pas du tout satisfait de la prestation de ses joueurs qui ont clairement manqué de caractère et d’agressivité pour inverser la tendance alors qu’ils menaient pourtant 2-0 au marquoir. L’Australien ne comprenait pas le manque de réaction de ses joueurs alors que son équipe avait toutes les cartes en main pour réussir un tout autre résultat après avoir dominé les débats durant près de quarante minutes. Les absences conjuguées de Tanguy Zimmer et Corentin de Trez, dans le milieu de terrain, et celle d’Arthur Verdussen, en attaque, ont pesé très lourd dans la balance face au Watducks.