Chers Présidents, chers collègues, chers amis,
De plus en plus, nos jeunes joueurs présentant un potentiel de développement intéressant se voient démarchés par les clubs en fin de saison. Cette tendance concerne autant les jeunes filles que les jeunes garçons. Le phénomène s’intensifie d’année en année. Les tentatives de recrutement se basent sur la réputation, les amitiés, les listes des équipes U15, U16, U18 et provinciales. C’est une tendance inéluctable qui permet aux clubs d’avérer des potentiels belges pour leurs équipes fanions. Une belle manière de limiter le recours aux talents étrangers.
Nous pouvons aisément imaginer les risques et les dérives potentiels de la situation. Les clubs formateurs, petits ou célèbres, pourraient se voir voler les fruits de leurs efforts de formation. Ces efforts ont un prix énorme. Or, actuellement, rien ne permet aux clubs spoliés d’être récompensés ou dédommagés des investissements humains et matériels consentis pour l’éclosion des talents dans les écoles de jeunes.
La situation pourrait s’avérer, poussée à l’extrême, délétère pour le sommet de la pyramide. La fuite des talents vers les douze à quinze clubs de l’élite appauvrirait tôt ou tard le développement de base général pertinemment souhaité par la fédération. Les équipes nationales ont remarquablement travaillé ces dernières années : les qualités techniques, tactiques, physiques démontrés dans les derniers grands rendez-vous en attestent. La balle est dorénavant dans le camp des clubs qui se doivent d’améliorer les exigences et les encadrements des formations. Le maintien, puis l’évolution nécessaire du niveau de nos élites est à ce prix.
Aussi, je pense qu’il est grand temps de combler le vide en la matière et d’imaginer une solution permettant au moins le dédommagement de base pour les clubs formateurs. Ce n’est certainement pas une tâche aisée. Le respect du droit privé, les montants des indemnisations, les niveaux inégaux de formation sont les paramètres gênant l’édition d’une règle générale.
Je mesure la difficulté de la mission. Mais le désir de préserver la sérénité des relations entre les clubs et la volonté farouche de délivrer la meilleure formation aux enfants, dès le plus jeune âge et sans arrière-pensée, doivent nous pousser à imaginer une solution.
En vous remerciant de l’attention que vous aurez réservée à ce courrier, je vous prie, tous, de croire à mon respect et mes amitiés.
Etienne Tys, Directeur technique du Wellington
Tant que certains clubs se disant formateurs n’offriront pas de potentiel d »évolution suffisant à leurs joueurs talentueux , ils ne pourront pas empêcher ces joueurs d’aller jouer ailleurs.
Avant d’envisager un dédommagement il faudra bien définir la notion de club formateur, des joueurs comme Tom Boon,Gougnard Van Aubel par ex. ont joué pour plusieurs clubs avant de jouer au Racing, Wadducks et au Dragons.Qui les a formés le White Star,Pingouin,l’Indiana , Uccle ou l’Orée?Qui les a débauchés Uccle,Orée,Wadducks,Racing,OZ,Dragons?
Ridicule que de payer des « clubs formateurs »….le hockey est un sport plus qu’amateur pour 90 % de ses pratiquants…imaginez Pierre qui joue au Léo…il va étudier à Louvain et va jouer dans ce club…il est pas un super joueur….il peut pas, sauf si Louvain paie quelque chose au Léo ??? Soyons sérieux 5 secondes….en plus ce genre de raisonnement est en contradiction avec la législation européenne sur la matière…
Bonjour à tous,
Ce problème est récurant dans toutes les désciplines sportive. La formation des jeunes coutes et il est normal qu’à un moment ou l’autre le ou les clubs qui ont consacrer temps et argent récolte le fruit de leur travail. Pourquoi ne pourrait on pas imaginer une sorte de dédomagement par année passée dans le club. Libre ensuite au joueur de racheter sa formation ou de sa la faire payer par son nouveau club.
Pascal
C’est bien volontiers que je vous accompagnerai dans votre nôble, respectable et dur combat. J’en connais un brin.
Allez, je me lance pour nourrir le débat: 500 EUR de défraiement à partir de 12 ans, par saison, avec interdiction de transférer une joueuse/un joueur de manière unilatérale avant 18 ans.