Les Bruxellois ont donc eu les nerfs suffisamment solides lors de leur second duel face aux Flandriens. Une rencontre qui avait pourtant mal débuté pour le Racing qui était mené au score après le but d’ouverture gantois inscrit par Arthur de Borrekens (18e). Après le partage de samedi (2-2), et leur prestation très moyenne, du moins durant les 35 premières minutes, les Ucclois savaient qu’ils devraient évoluer à un tout autre niveau dans cette finale pour avoir une chance de bousculer leurs adversaires du jour. Mais ils étaient plus concentrés et surtout bien plus appliqués que samedi. Et à la 32e minute, Tanguy Cosyns égalisait méritoirement sur une belle déviation.
En seconde période, le Racing poursuivait sur sa lancée et l’attaquant des Red Lions inscrivait son 2e but de l’après-midi sur penalty (43e). Dans la foulée, Tanguy Cosyns s’offrait même un triplé sur stroke après une faute sur Cédric Charlier, arrêté irrégulièrement sur un magnifique effort individuel. Mais la Gantoise ne baissait pas les bras et redoublait d’efforts pour recoller au score. Toutefois, les tentatives d’Etienne Tynevez, de Martin Ferreiro ou d’Antoine Kina ne trouvaient pas la cible. A la 58e minute, Arthur De Borrekens réduisait l’écart et relançait l’intérêt de la finale. Pascal Kina sortait son gardien à 4 minutes du coup de sifflet final et les Flandriens obtenaient un dernier penalty alors qu’il ne restait que 90 secondes au chronomètre du stade. Mais le Racing tenait bon et pouvait célébrer enfin un nouveau titre de champion qu’il attendait déjà depuis… 1941.
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Photo : John Thys (Belga).