C’est un merveilleux challenge que se sont lancés les frères De Mot, Mathieu et Lucas, puisqu’ils ont décidé d’abandonner leurs sticks pour enfourcher leurs vélos durant un an afin de parcourir près de 30.000 kilomètres. Le projet North-East-South-West by bike est ambitieux et vise à récolter un maximum de dons afin de soutenir la fondation de Yann-Arthus Bertrand, GoodPlanet.
Lucas, comment est né ce projet de tour du monde complètement fou ?
« Le projet a vu le jour, il y a un peu plus deux ans, quand mon frère Matthieu m’a parlé de son envie de voyage et de la possibilité de rallier Bruxelles à la Chine à la seule force des jambes. L’idée a immédiatement résonné dans ma tête et c’est vite devenu une évidence au fil de ma réflexion. Nous voulions toujours aller plus loin et partir plus longtemps. Il y a un an, nous avons décidé que nous allions effectuer un tour complet de la planète en parcourant près de 30.000 km à vélo. »
Quel sera le programme de votre périple ?
« Nous quitterons la Belgique le samedi 3 septembre et le départ est fixé dans le Bois de La Cambre. Dans un premier temps, nous traversons le pays, la France et l’Espagne avant de poursuivre notre chemin au Maroc en atteignant Casablanca. Ensuite nous sillonnerons l’Amérique de Sud, de Sao Paulo, à Ushuaia, la ville la plus au sud de la planète. Nous pédalerons ensuite tout au long des 2.700 kilomètres de la côte est australienne avant d’entamer notre plus grosse étape : les 15.000 kilomètres qui séparent la Thaïlande de Bruxelles, en nous offrant un petit détour pour pouvoir admirer les paysages des pays scandinaves et atteindre le Cap Nord, en Norvège, avant de redescendre et atteindre notre destination finale Bruxelles. »
Derrière ce projet sportif, il y a surtout des objectifs environnementaux ?
« En effet, notre projet est axé sur le thème de l’environnement. Nous comptons dans un premier temps récolter un maximum de dons afin de soutenir la fondation ‘GoodPlanet’. Cette fondation, crée en 2006 par le célèbre écologiste Yann-Arthus Bertrand, œuvre à la sensibilisation et à l’éducation du public à l’environnement. Dans un second temps, riche de notre expérience, nous organiserons des séances d’information axées sur le thème de l’éco-mobilité dans un maximum d’écoles bruxelloises. »
Et comme tu vas survivre sans hockey durant un an ?
« C’est évident que le hockey va énormément me manquer durant cette année! Cependant, nous comptons suivre de très près, mon frère et moi, les résultats des équipes nationales Messieurs et Dames ainsi que, bien-sûr, ceux du championnat belge en espérant voir à nouveau l’équipe du Racing évoluer au top de la division d’honneur. Cela me rassure également de savoir que je n’arrête pas définitivement le hockey au plus haut niveau. Je compte réintégrer l’équipe première du Racing dès mon retour en m’appuyant sur une force physique et mentale améliorée par notre expérience cycliste. »
Le but que tu as marqué lors du All Star Game était donc particulier…
« Ce n’est pas seulement mon goal mais surtout le fait d’avoir participé à cette troisième édition du All Star Game qui m’a fait plaisir. Dans ce genre de match, on peut se lâcher, s’amuser et tenter des gestes techniques qu’en championnat les joueurs ne tentent plus. Ça me permet également de terminer ma saison de hockey sur un véritable moment de plaisir. »
Il sera possible de suivre le projet North-East-South-West by bike sur différents médias ?
« Effectivement, nous remarquons que de plus en plus que les médias s’intéressent à notre projet. Nous avons reçu pas mal d’appels de journalistes qui souhaitent nous rencontrer pour des articles dans des journaux ou des reportages sur différentes télévisions belges. De plus, le magazine écologique MySphere (mysphere.be) nous suivra durant notre périple. Nous disposerons également d’un site internet sur lequel nous posterons de nombreuses photos et vidéo et nous raconterons également toutes nos aventures via le site www.neswbybike.be. Enfin, je voudrais en profiter pour remercier encore toutes les personnes qui nous aident, de près ou de loin, pour la préparation de ce projet dont certaines bien connues du monde du hockey comme Jill et Tom Boon, Thibaut Vinel, Tom Francois, Philippe Demaret, Pascal Remy, Thibault Cornillie et j’en oublie plein d’autres. »
Entretien : Laurent Toussaint
© Philippe De Putter
Vive les stades de foot climatisés au milieu du désert !!!
Bon vent à tous les deux!
C’est un superbe projet 😉
beau projet ! ca donne envie!