La leçon de résilience de Jonathan Beckers

Dimanche dernier, lors du succès ucclois face à l’Herakles, Juna a effectué son grand retour à la compétition après 182 jours de doutes et de souffrances. Lors de la 2e journée de championnat, face au Waterloo Ducks, il avait reçu une balle dans le visage sur un sleep puissant de Tomi Domene, le laissant KO, au sol, avec de multiples traumatismes dont une partie le suivront pour le restant de sa vie, dont une dislocation de la base de l’iris. « J’ai tout de même eu un peu de chance dans mon malheur car la situation aurait pu être bien pire », explique Jonathan Beckers (36 ans). « Néanmoins, je devrai vérifier à vie que mon œil soit suffisamment irrigué car il y a risque, un jour, de perdre l’œil. C’est une épée de Damoclès qui demeurera toujours au-dessus de ma tête. J’ai également la pupille droite qui ne fonctionne plus. Et cela me gêne tous les jours en fonction de la luminosité ambiante. »

Mais l’ancien Red Lions est un battant. Il ne s’est jamais lamenté. Il a fait preuve de « positivisme » pour adresser un clin d’œil à son ami Gilles Van der Spek, décédé, en septembre dernier, d’un cancer du pancréas, à seulement 36 ans. Il a imaginé et construit son retour, pas à pas, en fonction des avis médicaux posés par les spécialistes. Et, à la mi-janvier, il a, enfin, reçu le feu vert tant attendu pour envisager de disputer la dernière ligne droite du championnat mais, également, de sa carrière, après 18 saisons en Division d’Honneur, sous le maillot du Léopold (7 ans), du Pingouin (1), de l’Orée (5) et du Racing (5), ainsi qu’une parenthèse de 5 mois à Beeston (Angleterre). Il a, ensuite, travaillé, sans relâche, pour être fin prêt pour le grand rendez-vous. « Il y avait évidemment un peu d’appréhension mais tout s’est bien déroule. C’était un aboutissement ! J’ai savouré le fait d’avoir travaillé très dur pour revenir. C’était inimaginable pour moi de terminer sur un accident ou un échec. C’est ma définition de la résilience. Je voulais me battre jusqu’au bout. (…) »

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