N’ayant pas encore affiché un visage chatoyant depuis l’entame de la saison, le Dragons avait à cœur d’emporter la totalité de l’enjeu face au Waterloo Ducks pour se reposer sur un match référence. Pointées parmi les favoris au titre, les deux formations avaient surtout l’ambition de conserver leur brevet d’invincibilité, toutes deux victorieuses de leurs deux premières sorties. Autant dire qu’il était déjà question de match au sommet. Rapidement, les Anversois (sans Felix Denayer) prenaient la rencontre en main grâce à un p.c. converti par Alexander Hendrickx après seulement deux petites minutes de jeu.
Si les échanges étaient équilibrés et que les Brabançons (privés eux de John-John Dohmen) s’installaient dans le camp adverse, ce même Hendrickx doublait la mise, toujours sur penalty avant qu’Antoine Kina (lui aussi sur p.c.), ne réduise la marque à la moitié du second quart. Peu après la pause, les Anversois combinaient mieux et profitaient de quelques errements défensifs pour prendre le large d’avoir via Henri Raes sur p.c., ensuite par Jeffrey Thys qui plantait sa première rose de la saison.
Le Watducks poussait et prenait tous les risques et était récompensé quand Nicolas François trompait le gardien advese en fin de troisième quart. Mais, il était écrit que ce match serait celui de Jeffrey Thys. Le buteur du Dragons y allait en effet de son hat-trick en trompant, à deux reprises, Vincent Vanasch dans les dernières minutes du match sur stroke et sur une action bien construite (6-2).
Sébastien Hellinckx, In Le Soir, lundi 26 septembre 2016.
Photo : Marc Lequint.