Comment l’arbitrage belge veut grandir et apaiser les tensions

S’il existe bien un sujet, qui revient cycliquement, au cours de chacune des discussions durant la saison, c’est bien l’arbitrage. Comme en football, il continue à alimenter les longues palabres d’après-match. Chaque décision est commentée et analysée. Et si la situation paraissait explosive, la saison dernière, au même moment, et qu’un préavis de grève avait même été annoncé pour l’entame de championnat, en septembre dernier, les tensions semblent s’être apaisées depuis quelques semaines.

Un sentiment confirmé par Pierre-Philippe Van Besien, qui a officié durant une dizaine d’années en Division d’Honneur et qui est, en charge, du coaching de nos meilleurs arbitres depuis 20 ans. « Je ne peux livrer un sentiment que depuis ma position. Mais je pense réellement que la situation est moins tendue. Tout semble apaisé. Mais ne tournons pas autour du pot. Il n’y a toujours pas suffisamment d’arbitres en Belgique et en DH. Nous restons plus que jamais victimes de nombreux départs pour des raisons diverses et personnelles. Mais la situation est similaire chez nos voisins. Que ce soit aux Pays-Bas ou en Allemagne. La pyramide est nivelée du bas vers le haut. »

Il faut doubler le nombre d’arbitres dans notre pays

Le souci principal est donc que le réservoir n’est pas suffisamment large pour déterminer les duo chaque dimanche pour la compétition en Division d’Honneur Messieurs. Le panel compte 21 arbitres – pour 36 chez les Dames – et il faut en désigner 12 lors de chaque journée. « Mais la qualité est là », poursuit Pierre-Philippe Van Besien qui est également Umpire Manager à la FIH et responsable des arbitres dans les plus grandes compétition internationale comme lors du tournoi qualificatif olympique à Oman. « On critique beaucoup l’arbitrage mais vu la vitesse et la technicité du hockey, je pense que l’on ne peut pas réellement se plaindre en Belgique. D’ailleurs les coachs semblent plutôt satisfaits. Ce n’est plus comme avant où je recevais, au minimum, 3 appels par semaine pour se plaindre des prestations des arbitres. Mais, plus de concurrence permettrait de pousser chacun d’entre eux à être encore meilleur. En outre, il faut attirer les jeunes et rendre cette fonction la plus attractive possible. »

Lire la suite de l’article sur Le Soir : ici.

Photo : John Thys (Belga).

Commentaires