La fin de semaine n’a pas été plus propice aux bonnes nouvelles en provenance de Lausanne où se situe les bureaux de la fédération internationale de hockey. En effet, et comme les jours précédents, notre pays n’a pas été récompensé lors des FIH Stars Awards 2022 alors que 6 Belges, ou assimilés, figuraient parmi les nominés pour cette édition. Ce vendredi, ce sont l’Indien Harmanpreet Singh et la Néerlandaise Felice Albers qui ont ainsi été désignés meilleurs joueur et joueuse de la saison 2021-2022.
Le défenseur Harmanpreet Singh (26 ans), grand spécialiste du p.c., et meilleure buteur de la défunte saison dePro League (18 réalisations), remporte le titre pour la 2e fois consécutive et devance le Néerlandais Thierry Brinkman et Tom Boon, le Stick d’or 2022. Son coéquipier chez les Red Lions, Arthur De Sloover, termine à la 5e place. Il rejoint ainsi le club fermé des joueurs ayant réussi cet exploit de s’imposer 2 saisons consécutives où on retrouve Teun De Nooijer, Jamie Dwyer et Arthur van Doren. Chez les dames, et à la surprise générale, la jeune Felice Albers (22 ans), qui a émergé en seulement quelques années d’un équivalent d’une D3 à une place chez les Oranje, s’impose devant les Argentines Maria Granatto et Agustina Gorzelany.
Comme l’an dernier, la razzia indienne se poursuit donc, puisque plus tôt dans la semaine le trophée de meilleur espoir féminin est allé à Mumtaz Khan, les titres de meilleurs gardiens de l’année ont été attribués à PR Sreejesh (Messieurs) et Savita Punia (Dames) et les deux coachs des équipes nationales indiennes, Janeke Schopman et Graham Reid. Seul le joueur français de la Gantoise Timothée Clément est parvenu à s’emparer du prix de meilleur espoir masculin.
Déjà sujets à de nombreuses discussions l’an dernier lorsque l’Inde avait raflé tous les trophées possibles, les Hockey Stars Awards, malgré quelques modifications faites par la FIH, n’ont guère évolué depuis lors puisque chaque fois qu’un Indien a été nommé dans une catégorie il en est sorti vainqueur. Force est de constater que les pays asiatiques votent en nombre pour leur représentant, toujours Indiens, et que les fédérations européennes se désintéressent toujours autant (15 pays seulement sur une quarantaine ont voté). Le vote des médias a également toujours joué un rôle lorsqu’un Indien était impliqué dans une catégorie. Mais, à ce niveau-là pas énormément de transparence, puisque le quota des journalistes asiatiques comparé aux autres continents reste inconnu. L.T. avec Belga
Photo : Benoit Doppagne (Belga).