Si la décision d’attribution de la prochaine Coupe du monde devait tomber à la mi-juin, celle-ci a finalement été reportée à la demande de certains pays candidats afin de pouvoir étoffer leur dossier. Comme en 2018, la Fédération internationale de hockey avait fait savoir qu’il fallait se porter candidat pour accueillir la compétition en 2022, soit pour les dames, soit pour les hommes. Deux périodes ont été également sélectionnées en fonction de l’hémisphère avec le mois de juillet 2022 (du 1 au 17) ou le mois de janvier 2023 (du 13 au 29). Une durée raccourcir légèrement à la demande des joueurs et des Fédérations nationales.
« Nous avons décidé de remporter notre décision au début du mois de novembre », a expliqué, ce dimanche, Thierry Weil, le CEO de la Fédération internationale. « Car, avant de trancher et d’annoncer les pays, je veux disposer de tous les contrats des pays signés pour obtenir certaines garanties. Car une fois que la compétition est attribuée, on ne peut plus faire marche arrière. Et je sais de quoi je parle puisque j’ai connu cela à la FIFA. L’Allemagne, l’Espagne et la Nouvelle-Zélande nous ont demandé d’obtenir un report pour rendre un dossier complet. »
L’Australie et la Malaisie sont également candidates pour accueillir cette prochaine Coupe du monde dont les organisateurs devraient être annoncés donc le 8 ou le 9 novembre prochain.
Laurent Toussaint (à Amstelveen).