Le clivage est bien profond à la FIH

Les derniers échos perçus durant la semaine semblaient favorables à l’ancien président de l’ARBH (2005 à 2021). Après que la démission du Dr Narinder Batra, en juillet, de nombreuses voix s’étaient d’ailleurs élevées aux 4 coins de la planète pour appeler Marc Coudron à la rescousse afin de venir prendre la barre d’un navire de plus en plus à la dérive suite aux décisions de son président indien qui ne faisaient plus du tout l’unanimité au sein de la grande famille mondiale du hockey. Le duel opposant, samedi, lors du 48e congrès de la FIH, l’ancien international belge à Tayyab Ikram, représentant de la fédération de Macao, et secrétaire général de la Fédération asiatique, semblait extrêmement équilibré sur papier mais c’était sans compter sur ce qui se tramaient en coulisses depuis plusieurs semaines. Le résultat du vote (79 voix face à 47) a d’ailleurs claqué comme une véritable gifle. Par pour le Bruxellois mais bien pour ce qu’il incarne à savoir le contient européen.

« C’est une défaite claire et nette que je ne peux pas encore réellement expliquer », précisait sans détour Marc Coudron. « Je constate simplement que, vu le nombre de voix, personne n’a pratiquement voté pour moi en dehors du Vieux continent. Comment expliquer ce véritable plébiscite ? Je pense qu’il y a eu une coalition entre 3 continents : l’Asie, l’Océanie et l’Afrique. Bizarrement, certains candidats européens comme l’Allemande Marion Rodewald, n’ont également pas été élu dans le nouveau comité exécutif tandis que les amendements aux statuts demandés par la fédération européenne qui ne sont passés. L’Europe prend beaucoup de place dans les compétitions internationales, et c’est peut-être difficile à digérer pour les autres continents. »

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Photo : FIH (Lea Weil).

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