Alors que la dernière semaine de compétition battait son plein, à Anvers, la semaine dernière, le CEO de la Fédération internationale de hockey (FIH) était de passage dans la Métropole pour rencontrer les participants de la Pro League. L’occasion donc de discuter avec le Français Thierry Weil et de dresser le bilan de ce premier cycle de 4 ans de la Pro League. Mais aussi et surtout de mettre sur la table la problématique des terrains secs qui sont au cœur de tous les débats, à 3 ans de la Coupe du monde à Wavre.
Thierry Weil, cette 4e saison aura été réellement passionnante jusqu’au bout…
« Effectivement. Le développement du format est très positif au niveau sportif. Nous avons d’ailleurs discuté avec les joueurs et leur bilan va dans le même sens. Ils ont évidemment fait quelques remarques et déposer certaines suggestions très intéressantes sur la table. Mais l’évolution est bonne. Les stades sont pleins et l’ambiance est excellente. »
Il a donc fallu patienter 4 ans pour que tout se mette réellement en place ?
« Nous avons dû nous adapter. Et, il ne faut pas se voiler la face. Les différentes possibilités financières ne sont pas toujours présentes. Ce système de mini-tournois que nous avons choisi de privilégier comme, ici, à Anvers, avec une organisation rôdée à ces évènements est très positif. Tout le monde est gagnant même les équipes qui ne jouent pas à domicile. »
Quelles sont les perspectives financières pour le futur de la Pro League ? Après des premières saisons plutôt délicates…
« Sans citer de chiffres, je peux affirmer que nous terminons ce premier cycle de 4 ans dans le vert. C’est vrai que nous avons dû réaliser certaines adaptations en cours de chemin en réduisant, par exemple, le nombre de voyages. Et le futur s’annonce radieux également. Plus nous aurons des rencontres de ce niveau dans des stades pleins – comme cela a été le cas en Argentine, en Inde, en Angleterre, aux Pays-Bas ou en Belgique – plus cela va attirer de nouveaux partenaires. »
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Photo : Dirk Waem (Belga).