A quelques semaines des Jeux olympiques de Rio, le « King » s’est confiée au quotidien The West Australian, sur la fin de carrière internationale. Celui qui reste, encore aujourd’hui, l’un des meilleurs joueurs du monde après plus de 15 ans au sommet du hockey mondial a tout gagné avec les Kookoburras. Pourtant, rien ne laissait présager un tel destin à Jamie Dwyer, le plus petit et le plus jeune de la cuvée internationale australienne 2001.
Le plus célèbre numéro 1 du hockey (il l’a porté toute sa carrière sur son maillot) disputera ses deux dernière rencontre sur le sol australien, ce soir, à Narrogin, puis, mardi, chez lui dans le Perth Hockey Stadium, face à la Grande-Bretagne. « Ce seront deux rendez-vous remplis d’émotions. J’ai disputé mon premier match international face à la Nouvelle-Zélande, à Melbourne, il y a presque 15 ans. Tout a été si vite mais je suis si heureux d’avoir pu connaître une telle carrière sous le maillot de l’équipe nationale. Quand je fais le bilan, je peux me regarder droit dans un miroir en affirmant que j’ai tout donné tout ce que je pouvais pour mon sport. »
Dwyer a disputé plus de matchs (plus de 325 caps) et marqué plus de buts pour les Kookaburras que n’importe quel autre joueur malgré la richesse du palmarès du hockey australien. Mais, à 37 ans, il a décidé qu’il était temps de tourner la page. Et malgré des discussions avancées avec le Léopold, ces dernières semaines, Jamie a finalement décliné la proposition uccloise de venir disputer une saison en division d’honneur. Pour le plus grand regret des amateurs de hockey et de spectacle.
Mais avant de tirer sa révérence au Brésil, il reste encore deux défis de taille pour la légende australienne. Il disputera encore le Champions Trophy, à Londres, dès le 10 juin avec un duel programmé face aux Red Lions, le mardi 14 juin avant de prendre part à ses quatrièmes JO (Or à Athènes, bronze à Pékin et bronze à Londres). « Je suis un petit peu stressé lorsque je pense à l’après-hockey. Je sais que cela va me manquer. J’espère naturellement terminer sur une note positive en remportant une médaille à Rio. »