Les Red Panthers sont clairement les invités « surprises » de ce tournoi olympique. Victorieuse du qualificatif, organisé au Beerschot, elles ont finalement pris quatre ans d’avance sur le programme fixé par la Fédération qui ne les attendait pas avant les Jeux de Rio, en 2016. Mais pas question, cependant, d’aborder les Jeux à la légère. Le groupe n’a cessé de progresser, depuis mars dernier, et il s’apprête à se mesurer aux meilleures nations mondiales pour engranger un maximum d’expérience. « Les joueuses sont prêtes même si elles sont parfaitement conscientes que cette quinzaine s’annonce difficile, reconnaît Pascal Kina, le coach belge. Je suis assez satisfait de notre préparation puisque l’on joue de mieux en mieux au hockey. On se rapproche petit à petit du Top 10 mondial mais on mesure encore le chemin qu’il nous reste à parcourir. »
Cela n’empêche pourtant pas la Belgique d’impressionner comme lors de ce succès récent, face à l’Allemagne, troisième nation mondiale, lors de la préparation pour Londres. « Cette victoire a servi de déclic car il s’agissait de notre premier succès depuis le qualificatif à Kontich. Nous avons réalisé un match plein et nous avons réussi à marquer en toute fin de partie. C’est l‘une de nos rencontres références. »
Et c’est une performance de ce niveau que les Panthères devront obligatoirement réitérer, dimanche matin, à 10h45, face aux Pays-Bas, championnes olympiques en titre, en ouverture de tournoi. « C’est certes l’une des meilleures équipes du monde mais je pense très sérieusement que nous pouvons les embêter si nous évoluons à notre meilleur niveau, poursuit encore le Gantois. Nous n’avons clairement rien à perdre ! »
Ensuite, ce sera la Chine, la Grande-Bretagne, le Japon et la Corée qui se dresseront sur la route des Panthères qui tenteront de ne pas terminer à la dernière place de ce tournoi olympique. « J’ai toujours été très clair à ce sujet. Nous voulons impérativement gagner notre dernier match de classement. Que ce soit pour la onzième place ou la neuvième place. Mais c’est compliqué de faire des prédictions alors qu’il y a six matchs à jouer et que tout est toujours possible. »
Laurent Toussaint, In Le Soir, samedi 28 juillet 2012.
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