Depuis que la décision a été entérinée dans le groupe par le staff, le sentiment est amer pour les joueuses belges qui devaient prendre part à la septième édition de la Hockey India League (HIL), programmée du 5 janvier au 1er février 2026. Car, contrairement aux Messieurs, finalement autorisés à participer au tournoi, les protégées de Rein van Eijk devront, elles, se consacrer exclusivement à l’équipe nationale. De quoi crisper les Panthères draftées par les franchises indiennes et extrêmement impatientes de remettre le couvert comme l’hiver dernier, à savoir Emma Puvrez, Élodie Picard (toutes deux chez les Delhi Pipers) et Charlotte Englebert (Soorma). La Namuroise qui ne digère toujours pas la décision. « Les garçons ont mieux géré cela que nous, car ils ont réussi à mettre la pression sur le staff. Les Lions sont plus âgés et plus expérimentés. Les cadres savent donc parfaitement comment mener ce type de discussions. Ils ont été plus clairs et plus intransigeants. Chez les Panthers, le staff a été malin en mettant en avant les besoins du collectif. Mais j’essaie de rester positive. Nous allons bien travailler toutes ensemble. Je suis juste déçue et frustrée par la manière dont la Fédé et le staff ont géré la situation. Ils n’ont pas essayé de comprendre nos arguments. La décision était déjà prise et nous devions simplement nous y plier. »
En août dernier, pourtant, le message était très clair : pas de Belges en India League en 2026, afin de privilégier la préparation pour la Coupe du monde à Wavre. Mais quelques semaines plus tard, on apprenait que la situation avait quelque peu évolué et que sept Red Lions partiraient finalement en Inde pour disputer le tournoi : Arthur Van Doren et Alex Hendrickx du côté des Kalinga Lancers, Vincent Vanasch et Victor Wegnez à Soorma, Arthur De Sloover avec les Hyderabad Toofans, comme la saison dernière, et deux « petits nouveaux » : Roman Duvekot (SG Pipers Cheetah) et Tom Boon (Ranchi Royals).
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