La décision s’est rapidement imposée. Et c’est bien le milieu de terrain gantois qui a précipité les choses et entériné le choix avant même une ultime rencontre programmée, ce mardi, à Gand, avec le sélectionneur national, Shane McLeod. Il n’y aura donc pas de réconciliation entre Antoine Kina et les Red Lions. Celle-ci semblait de toute manière impossible. Le lien était déjà brisé entre le Gantois et l’équipe nationale avant même que la situation ne s’envenime à la fin du Championnat d’Europe, à Mönchengladbach. Cela était ressorti très clairement lors de notre dernière interview avec le médian flandrien, qui ne se projetait plus dans l’avenir au sein de ce groupe. Comme à son habitude, il avait osé dire les choses sans travestir la réalité.
Et c’est finalement via une vidéo qu’il a annoncé sa décision ce lundi après-midi : « Chers fans, j’ai pris la décision d’arrêter ma carrière en équipe nationale. Cela n’a pas été un choix facile. Cela fait un moment que j’y pense mais, maintenant, il est temps de prendre ma décision. Cela fait déjà la moitié de ma vie que je suis investi en équipe nationale puisque tout a commencé à l’âge de 15 ans chez les jeunes. (…) Cet adieu ne signifie pas que je vais quitter le hockey. Je resterai passionné sur un terrain sous les couleurs de la Gantoise où j’essayerai de devenir, chaque week-end, un meilleur joueur. Merci aux fans de m’avoir soutenu tout au long de ces dernières années. Merci pour tous les beaux moments que nous avons vécus. Je me réjouis de pouvoir soutenir les Red Lions depuis les tribunes. »
Mais que s’est-il finalement passé, exactement, le 13 août dernier, au Château Holtmühle, à Bilderberg (Pays-Bas), lors de cette réunion où tout a basculé ? On ne le saura jamais, même si certains ont livré, en privé, quelques éléments sur les échanges qui ont dérapé lors de cette mise au point après l’élimination de la Belgique aux portes des demi-finales, à la suite d’une nouvelle contre-performance face à l’Espagne, comme aux JO un an plus tôt. La discussion semble avoir dégénéré et le coach néo-zélandais n’a pas réussi à calmer les esprits lors de ces échanges virulents.
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Photo : Dirk Waem (Belga).