Elles visaient l’or. Elles rentreront au pays sans breloque après s’être inclinées, aux shoot-out, face à l’Espagne en loupant totalement leur prestation lors de cette petite finale. Une réelle déception pour les protégées de Rein van Eijk qui sont passées totalement à côté de leur sujet lors d’un match décevant. « C’est notre plus mauvaise prestation du tournoi », reconnaissait sans détour le coach néerlandais au moment de tirer le bilan de cette semaine européenne. « C’est difficile d’entamer une telle rencontre avec l’excitation et l’énergie nécessaire après la déception de la défaite lors de la demi-finale. Mes joueuses ont toutefois bien réagi après la pause en montrant un visage plus combatif. Je suis fière d’elles dans la mentalité d’inverser la vapeur. La 1e période a été compliquée au niveau des connexions. Mais après la pause, nous avons tout de même obtenu quelques possibilités pour forcer la décision. Nous avons eu les opportunités pour remporter cette médaille même aux shoot-out mais cela n’a pas tourné en notre faveur. Malheureusement, nous n’avons pas évolué à notre niveau et les joueuses en sont bien conscientes. »
« Trop chaotique à la construction »
Du côté de Judith Vandermeiren, toujours très juste dans ses analyses, le sentiment n’était guère différent. « Il faut reconnaître que ce n’était pas bon et c’est peut-être pour cette raison que la déception est plus simple à accepter. Les Espagnoles étaient plus présentes que nous dans les duels et nous avons éprouvé quelques difficultés à nous trouver sur le terrain. Je ne veux pas nous trouver d’excuses et invoquer la fatigue. C’était le 5e match pour les 2 équipes et on s’entraine toute l’année pour être prête pour ces tournois. Nous avons trop porté la balle et c’était souvent chaotique au niveau de la construction. Dès qu’on arrive plus haut sur le terrain, cela manque réellement de qualité. Il faut donc reconnaître qu’il reste pas mal de travail à accomplir. Cela manque encore de qualité quand on veut dominer un adversaire. »
Lire la suite de l’article sur Le Soir : ici.
Photo : Eric Lalmand (Belga).