Elodie Picard : « Nous n’imaginons pas, une seconde, repartir d’ici bredouilles »

Après l’élimination de vendredi soir face à l’Allemagne, la gardienne brabançonne a forcément passé une mauvaise nuit comme la plupart de ses coéquipières. Elles ont revu, en boucle, les phases de jeu et les occasions manquées d’un match qu’elles n’auraient jamais dû perdre. Les Red Panthers étaient plus fortes que leurs adversaires mais elles ont, une nouvelle fois, manqué de justesse dans le dernier geste.

Elodie, vous méritiez mieux face aux Allemandes ?
« Nous avons très bien défendu et nous n’avons quasi rien concédés à nos adversaires. C’est donc frustrant. Mais c’était tout de même un peu plat en 1e période avec peu d’émotions. Nous n’osions pas jouer comme on le fait d’habitude. Nous étions bien plus dedans après la pause et nous avons mis plus d’intensité. Nous avons plus poussé. On s’est réveillé pour ne pas avoir de regrets. Toutefois c’est bien de dominer mais cela ne sert à rien quand on ne parvient pas à mettre la balle au fond des filets. L’Allemagne n’était certainement pas plus forte que nous. Nous les avons dominé dans tous les secteurs du jeu. Mais les 2 gardiennes n’ont pas touché beaucoup de balles. Cela signifie également quelque chose. »

On parle toujours de cette lucidité offensive. Cela fait près de 2 ans. Comment y remédier ?
« Nous avons une équipe qui aime attaquer. On amène donc beaucoup de balles dans le cercle. Mais si la gardienne ne touche pas la balle, c’est que nous ne sommes finalement pas très dangereuses. Pourtant Thomas Briels effectue un travail remarquable avec nos attaquantes. Il amène beaucoup à ce niveau-là mais ce n’est toujours pas suffisant. Ce sera clairement le point d’attention de ces 12 prochains mois. »

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Photo : Eric Lalmand (Belga).

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