Le Gantois est incontestablement l’enfant terrible du hockey belge depuis une petite dizaine d’années. Souvent critiqué, décrié, raillé, le milieu de terrain des Red Lions endosse pourtant un rôle primordial dans le système mis en place par Shane McLeod. Son sens du jeu, sa vista, son énergie – qu’il doit encore parfois canalisée -, et surtout ses qualités techniques exceptionnelles en font l’un des pions majeurs du dispositif du sélectionneur néo-zélandais.

Et depuis l’été dernier, et le départ de nombreux cadres après les Jeux de Paris, Antoine Kina (29 ans) est même devenu le véritable maître à jouer de notre équipe nationale même s’il a vécu une rencontre plus délicate face aux Pays-Bas. « J’ai reçu un rôle un peu plus important de la part du staff depuis les départs de John-John Dohmen et de Felix Denayer. J’ai toujours respecté énormément la hiérarchie. Ils avaient plus d’expérience que moi et je n’étais personne pour revendiquer autres chose. Aujourd’hui, je touche beaucoup plus de balles et c’est pour cette raison que je suis plus impliqué dans le jeu. Mais c’est aussi en lien avec la confiance que m’accordent mes coéquipiers. J’avoue que cela a été un peu compliqué face aux Néerlandais qui ne m’ont pas laissé jouer vers l’avant. Je recevais la balle mais je ne trouvais pas beaucoup d’angles de passes. Je devrai donc en analyser les raisons à la vidéo. Mais j’avoue que je ne suis pas encore revenu à mon meilleur niveau. J’ai été blessé au genou durant 7 mois et je travaille encore pour retrouver ma meilleure condition physique. »

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Photo : Eric Lalmand (Belga).