Le Beerschot est prêt à « aller à la guerre » chaque dimanche

C’est sans douce euphorie que les promus anversois ont célébré leur magnifique succès face à Uccle Sport (4-2), dimanche après-midi. Une troisième victoire après celles conquises, avec panache, face au Daring, l’un des principaux candidats pour le maintien, et l’Orée. Pour le coach du Bee, John Goldberg, présent à la tête des Ours pour la 9e saison consécutive (à l’exception d’une parenthèse de 7 mois avec le Néerlandais Pim Wijzenbeek en 2022), ce résultat reflète tout simplement le travail de fond entrepris depuis plusieurs mois par le groupe pour retrouver le niveau exigé par la Division d’Honneur, après 2 saisons en D1. « C’est vrai que nous menions déjà 3-0 à la pause et que cela aurait dû nous faciliter la vie. Ils sont, petit à petit, revenus dans la partie alors que nous aurions pu faire le break. Et c’est devenu chaud patate (sic) mais nous avons, heureusement, très bien défendu. Ils ont poussé mais nous avons inscrit le 4e but à 30 secondes du coup de sifflet final. Un résultat qui nous offre beaucoup de soulagement et de fierté chez tout le monde. »

Avec 10 unités au compteur après 11 journées, le club anversois occupe la 10e place du classement devant le Daring et Namur. Une place plutôt satisfaisante après une entame de compétition délicate et un résultat famélique de 1 point sur 15. Un bilan comptable actuel qui permet aux Mauve et Blanc de commencer à envisager sérieusement le maintien, idéalement sans les barrages. « Bizarrement, et vous n’allez peut-être pas me croire, mais on n’évoque pas ce sujet depuis le début du championnat », poursuit le coach emblématique du club de Kontich. « Nous voulons simplement progresser et démontrer, chaque semaine, que nous avons bien notre place parmi l’Elite. J’essaie de ne pas trop regarder les autres résultats. Nous travaillons pour gommer les erreurs des premières semaines qui nous ont coûté pas mal de points. Nous sommes outsider. Nous voulons tout donner et ne rien lâcher. Nous bossons plus dur que jamais. L’écarte entre la D1 et la DH est énorme à tous les niveaux. Pendant deux ans, nous avons gagné 80 à 90 % de nos matchs. Ici, nous devons batailler ferme pour être au niveau. Nous allons à la guerre chaque dimanche. »

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