La dernière danse de Barbara Nelen

Vendredi soir, après avoir porté une toute dernière fois le brassard de capitaine, la milieu de terrain gantoise prendra définitivement congé des Red Panthers. A 32 ans, et après 332 apparitions internationales, elle tournera définitivement la page d’une magnifique épopée qui aura occupé 14 années de sa vie. Mais, jamais, au grand jamais, Barbara Nelen n’aurait jamais pu imaginer que son dernier duel sous les couleurs de la Belgique serait un duel pour une médaille de bronze olympique. « J’essaie de ne pas trop penser à la situation depuis l’entame du tournoi. Parfois quand les idées se font très pressantes, je pars sur autre chose car j’ai peur que cela me stresse d’une manière ou d’une autre. Je suis très concentrée sur la compétition. Mais je sais que cette dernière rencontre sera très spéciale pour moi évidemment. Je ne pouvais pas rêver d’une fin de carrière plus spéciale. Je ne veux pas encore me remémorer le passé. Il reste un tout dernier match à disputer et il n’y a que cela qui compte aujourd’hui. Mais je suis très sereine car je sais qu’il est temps que je cède mon maillot à quelqu’un d’autre. »

L’histoire de Bab’s avec les Red Panthers n’aura certainement pas été un long fleuve tranquille. Il y a eu des joies immenses, bien entendu, mais également de terribles désillusion. La Gantoise a réellement tout vécu depuis son premier tournoi, à l’âge de 19 ans, lors du tournoi qualificatif de Coupe du monde à San Diego. Mais elle a surtout été une des actrices principales de ce magnifique périple qui a conduit cette équipe en demi-finales, à Paris, et à la 3e place mondiale, alors que certains pensaient qu’elles n’y arriveraient jamais. « Nous avons réellement tout vécu. Cela a commencé avec du positif puisque nous nous sommes qualifiées pour les Jeux de Londres en 2012. C’était magique et c’est la première fois qu’un sport collectif féminin accomplissait cela. Puis nous avons traversé quelques turbulences en 2014 et en 2015. J’ai ensuite pris une pause d’un an pour achever mes études. Nous avons ensuite décroché une médaille d’argent à l’Euro 2017. Puis il y a eu le naufrage de Changzhou et la non-qualification pour Tokyo. Nous avons connu des moments très difficiles mais ceux-ci nous ont aidé à construire notre présent. Je ne regrette donc rien du tout. »

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Photo : Dirk Waem (Belga).

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