En remportant leur tournoi qualificatif face à l’Espagne (1-2), samedi, les Red Panthers ont ponctué de la plus belle des manières cette semaine de compétition sur la côte du Levant. Quatre succès et un partage mais surtout de la qualité, de la passion, un mental d’acier et un plan pour toutes les situations. Face au pays hôte, la Belgique a souffert durant près de 45 minutes mais elle n’a jamais courbé l’échine. Elle a même frappé au meilleur moment, à 2 reprises, en moins de 30 secondes pour inverser la tendance et faire plier son adversaire grâce à Louise Versavel et à Charlotte Englebert. De quoi enthousiasmer encore un peu plus son sélectionneur néerlandais, Raoul Ehren, véritable architecte de son évolution impressionnante au cours de ces 24 derniers mois. « La Belgique est une équipe de haut niveau. Et seules les meilleures équipes au monde peuvent renverser la situation si nécessaire comme nous l’avons fait face à l’Espagne. C’est une preuve supplémentaire de nos capacités. Maintenant, il n’y a plus aucune limite. Nous mettons les cartes sur table. Tout le monde rêve d’une médaille à Paris et nous allons travailler dur pour y parvenir. Les plans sont prêts. Nous pouvons encore faire des pas en avant et grandir. Je le garantis à 100%. »
Redoubler encore les efforts
Plus question de se cacher donc pour la 4e nation mondiale dont la qualification a certainement fait sauter l’un des derniers verrous de son évolution. Le chapitre noir de ces dernières années et les absences à Rio et à Tokyo est refermé définitivement. Les Panthères repartent d’une page blanche pour écrire la suite de l’histoire et celle-ci aura pour thème Paris. Mais ces ambitions sont-elles réalistes ? Pour la gardienne Aisling D’Hooghe, cela ne faut tout simplement aucun doute. « Quand on voit les pas majeurs que nous avons effectué entre la Coupe du monde 2022, l’Euro 2023 et ce qualificatif olympique, lors duquel nous avons endossé le statut de grand favori, nous avons répondu présent lors de chaque rendez-vous. Et si nous avons pu évoluer à cette vitesse, sans ticket pour les JO en poche, jusqu’ici, imaginez-bien que durant les 6 prochains mois, nous allons encore redoubler d’efforts pour briller à Paris. »
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Photo : Philippe De Putter/Photo News.