En prenant logiquement sa revanche sur l’Allemagne, qui l’avait battue aux shoot-outs lors de la finale de la dernière Coupe du monde, fin janvier, la Belgique a obtenu dimanche une nouvelle médaille lors d’un tournoi majeur, la 11e consécutive depuis 2017 si l’on comptabilise les Jeux olympiques, les Championnats du monde et d’Europe ainsi que la Pro League. Si la couleur bronzée de la breloque qu’on leur a passée autour du cou dans les superbes installations du Sparkassen Park de Mönchengladbach ne satisfait pas totalement ces Lions chercheurs d’or jamais rassasiés, ils s’en contenteront toutefois. Parce qu’ils gardent dans un coin de la tête leur principal objectif à moyen terme : les Jeux Olympiques de Paris à l’été 2024 pour lesquels il faudra encore se qualifier au mois de janvier. L’occasion était belle de dresser un bilan général en compagnie l’emblématique capitaine de cette équipe belge, Felix Denayer.

Du caractère à revendre, des réglages à peaufiner

« Avant toute chose, je trouve qu’on a démontré beaucoup de caractère durant ce tournoi, précise le joueur du Dragons. Et certainement dès le premier match, quand on a su réagir après avoir été mené à la pause face à l’Angleterre (NDLR de 1-3 à 5-3). Ici aussi, en petite finale, il fallait avoir du répondant pour surmonter de la sorte la déception terrible subie en demi-finale face à une équipe des Pays-Bas dont je reste persuadé qu’elle n’était pas meilleure que la nôtre. Le souci, c’est qu’on a commis trois erreurs qui sont inhérentes au sport de haut niveau, certainement quand il y a en filigrane la pression d’un objectif à atteindre. Ce tournoi a démontré que nous sommes notre principal adversaire ! À l’avenir, on doit essayer d’affiner encore certains réglages, de gagner ce petit pourcentage qui fait la différence lors des moments-clés. À Tokyo, par exemple, cela avait mieux tourné, peut-être parce qu’on était préparés différemment. Dans ce cas, la ‘chance’ tourne souvent en votre faveur. »

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