C’est avec sa décontraction habituelle et un large sourire, qui ne quitte quasi jamais son visage, que Nelson Onana, le colosse des Red Lions (1m91 et 90 kilos) a préfacé ce duel face aux Néerlandais. Réfléchi, mesuré mais direct et incisif dans ses déclarations, le puissant attaquant du Braxgata donne l’impression qu’il a toujours fait partie des meubles dans ce groupe alors qu’il ne compte, seulement, que 18 sélections (6 buts). Impressionnant lors des 3 premiers matches par son volume de jeu, ses retours défensifs et sa puissance dans les duels, le rookie ne s’enflamme pas, conscient que tout reste à faire dans ce Championnat d’Europe. A commencer par une victoire face aux Pays-Bas, ce vendredi, en demi-finale (18h30).

Nelson Onana, vous avez rapidement trouvé vos marques dans le tournoi ?
« Effectivement. Mais après la Pro League, William Ghislain, Arno Van Dessel et moi-même, nous nous sentions déjà parfaitement à l’aise au sein de cette équipe. Nous avions déjà travaillé sur les détails. Dès lors, nous ne sommes pas posés trop de questions. Et comme, dès la seconde période de la rencontre face à l’Angleterre, l’équipe a trouvé ses marques, cela a été encore plus facile. Nous avons développé notre jeu avec beaucoup de confiance et nous avons pu dérouler par la suite. »

Vous avez directement imposé des standards assez élevés ?
« C’est un tournoi qui dure 1 semaine, avec 5 rencontres à disputer en 8 jours. Donc, même si on dit qu’il faut grandir pendant une compétition, il n’y a pas de temps à perdre en chemin. Les matches s’enchaînent à un rythme effréné et il faut faire preuve de constance. On a vu que les positionnements étaient bons et que la structure autour du bloc défensif était en place. Idem au niveau tactique. Notre volonté est de garder la balle et de ne pas toujours choisir la 1e option. Il faut parfois rechercher une solution qui sera encore meilleure. »

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Photo : Dirk Waem (Belga).