A quelques jours de l’entame de la 4e saison de la compétition mondiale, les Red Lions peaufinent les derniers détails, à Mendoza, en Argentine, avant de rencontrer le pays hôte et l’Allemagne, qu’ils retrouveront dans la poule B lors de la prochaine Coupe du monde. Quatre matches qui permettront à Michel van den Heuvel et à son staff d’affiner leur sélection en vue de l’échéance du mois de janvier (13 au 29) mais aussi de corriger encore certains détails pour être fin prêt lors du 1er duel face à la Corée, à Bhubaneswar. Pour Vincent Vanasch, ce séjour en Amérique du Sud est évidemment une excellente chose pour le groupe.
Vincent, comment abordez-vous cette 4e saison de Pro League ?
« Nous sommes d’abord curieux de découvrir ce nouveau format de compétition. Mais il s’agira avant tout d’un bon test pour nous évaluer au cœur de cette préparation pour la prochaine Coupe du monde. Notre ambition est évidemment de remporter cette Pro League. Mais, avant toutes choses, nous voulons surtout préparer, de manière optimale, notre première grosse échéance de 2023 en affrontant deux solides adversaires. Premièrement, rencontrer l’Argentine, devant son public, peut nous permettre d’évaluer dans les mêmes conditions que celles que nous connaîtrons quand nous affronterons l’Inde devant leurs supporters. Ensuite, nous retrouverons l’Allemagne. Il sera réellement intéressant de voir où ils se situent dans leur progression et de faire connaissance avec leurs nouveaux joueurs. Nous découvrirons également le système mis en place par leur nouveau coach. »
En quoi ces 4 matches sont essentiels dans votre préparation ?
« Le gros avantage de cette Pro League est de pouvoir continuer à intégrer des jeunes comme Arno Van Dessel ou Maxime Van Oost. Ces rencontres permettront, en outre, de nous mettre dans le rythme, de créer de nouveaux automatismes et surtout d’essayer encore de nouvelles choses. Cela fait également très longtemps que nous ne sommes pas partis en stage. Et c’est essentiel pour le groupe de pouvoir vivre ensemble 24 heures sur 24. Cela nous permet de travailler deux fois plus vite mais surtout encore plus efficacement en dehors du terrain. »
Que devez-vous encore travailler ou améliorer avant la Coupe du monde ?
« Je vais être très clair. Nous devons encore progresser dans tous les secteurs de jeux. Nous pouvons toujours nous améliorer et il est important de créer ou de pouvoir se réinventer par rapport à ce que nous avons déjà proposé par le passé. C’est uniquement de cette manière que nous parviendrons à distancer nos adversaires. L’important durant ces 4 matches sera d’apprendre, de continuer à s’améliorer, de ne pas se blesser mais surtout d’être frais et prêt, avec toutes les cartes en main, pour la prochaine Coupe du monde. »
Entretien : Laurent Toussaint
Photo: Laurie Dieffembacq (Belga).