Tout n’a donc pas été parfait lors de la première sortie des Panthères à Terrassa et ce succès 4-1 face à l’Afrique du Sud. Et l’un des points d’attention pour les prochains duels de cette Coupe du monde sera certainement le penalty corner. Avec une moyenne de 3 sur 15 face à l’Afrique du Sud (20%), le bilan chiffré n’est donc pas suffisamment satisfaisant pour les protégées de Raoul Ehren qui peuvent mieux faire. « C’est vrai que ce n’est pas assez alors que le p.c. est une valeur sûre pour notre équipe », regrettait Michelle Struijk. « Nos adversaires ont bien défendu mais il est clair que nous pouvons proposer beaucoup mieux. Nous allons donc analyser sereinement la vidéo pour essayer de comprendre ce qui n’a pas fonctionné. Je ne sais pas pourquoi nous n’avons pas essayé de variantes. Mais peut-être que nous gardons ces possibilités pour les rencontres plus importantes face à l’Australie et au Japon. Toutefois, la confiance reste totale en notre p.c. direct. Nos stats sont d’ailleurs assez bonnes si on se réfère à nos prestations en Pro League. »
Mais il est vrai que le terrain et la chaleur (32 degrés au coup d’envoi) n’ont pas aidé non plus. Avec l’évaporation de l’eau, l’exercice est plus délicat que jamais sur le terrain du stade olympique car la surface de jeu accroche et que tous les mouvements doivent encore être plus soignés que d’habitude. Que ce soit pour donner, pour bloquer ou même pour sleeper. Alors pourquoi ne pas avoir utilisé plus de variantes ou de phases ? Personne ne souhaitait réellement s’exprimer sur le sujet dans le clan belge alors que la seule phase du jour face à l’Afrique du Sud a terminé au fond des filets grâce à Charlotte Englebert. La raison principale évoquée, comme durant la Pro League d’ailleurs, c’est que les Belges ne souhaitent rien dévoiler pour garder l’effet de surprise afin de débloquer une rencontre lors des 2 derniers duels de la phase de poule ou lors des quarts de finale. Mais une chose est certaine, le groupe continue à s’entrainer d’arrache-pied pour parfaire cet exercice et que les armes ne manquent pas avec des spécialistes comme Stephanie Vanden Borre, Louise Versavel ou Ambre Ballenghien.
Laurent Toussaint (à Terrassa), In Le Soir, lundi 04 juillet 2022.
Photo : Joma Garcia (Belga).