Si le football a décidé, en début d’après-midi, une saison blanche pour les amateurs, le hockey n’a, de son côté, pas encore tranché dans un sens ou un autre. « Il n’y a aucune décision qui a été prise dans un sens ou dans l’autre », précise Dominique Coulon, le directeur général de la Ligue francophone. « Nous avons assisté, en fin de journée, à une réunion organisée par la Ministre Valérie Glatigny afin de voir quelles étaient les perspectives pour ces prochaines semaines. Mais nous n’avons malheureusement toujours aucunes perspectives pour ces prochaines semaines. C’est extrêmement frustrant. Pourtant, de notre côté, nous avons clairement la volonté de tout mettre en œuvre pour rejouer au hockey au plus vite mais cela devra s’organiser dans les respect des règles sanitaires et des mesures imposées par les différents gouvernements. Notre volonté est de pouvoir offrir une activité à l’ensemble de nos membres et pas seulement aux adolescents. Mais nous ne prendrons pas de décision hâtive même si nous respectons les choix posés par d’autres Fédérations. Nous mettrons également tout en œuvre pour aider les clubs vis-à-vis de leurs membres. »
Pas question donc de se précipiter pour la LFH qui possède plusieurs scénarios dans ses cartons pour une reprise à moyen ou long terme même si certains évoquent une reprise possible seulement… après les vacances de Pâques . « La situation est catastrophique car personne ne voit rien venir et que l’on ne parle jamais du sport dans les Comités de concertation. Personne ne semble s’intéresser au sport de manière générale dans toutes les discussions. Cela commence à grincer des dents dans les clubs car on se demande comment on va faire les comptes en fin de saison. Certains exigeront le remboursement des cotisations, c’est une certitude. Mais je le répète, notre priorité est de pouvoir retrouver le chemin des terrains au plus tôt. Le hockey récréatif est essentiel et nous espérons reprendre au printemps. Ensuite, pourquoi ne pas jouer jusqu’à la fin juin ou au début du mois de juillet. Nous possédons les infrastructures pour le faire. Mais, je le répète, nous ne le ferons qu’en respectant scrupuleusement les normes imposées et les règlements communaux. »
Comme toujours, le hockey tentera de prendre une décision collégiale impliquant les différentes entités comme le confirme Dominique Coulon. « Nous essayerons de garder l’église au milieu du village. Chaque région possède ses particularités. Nous souhaitons garder une certaine harmonie si cela est possible. » L.T.
Photo : David Stockman (Belga).