D’un côté, vous avez le football, où pratiquement tous les clubs ont décidé de rester à l’arrêt malgré la permission de reprendre l’entraînement collectif. De l’autre, le hockey où la tendance est exactement inversée. « En tant que sport collectif, rien ne s’était passé pour nous jusqu’à ce lundi. Les membres avaient fait part de leur impatience de recommencer à jouer, parce qu’ils aiment ça et parce que le mois de mai est un mois habituellement spécial avec des activités et du beau temps. Sans aucune obligation, suivent la bonne volonté de chacun, les clubs ont pu relancer leurs activités ce lundi et beaucoup vont le faire », analyse Dominique Coulon, secrétaire général de la Ligue francophone de hockey, qui a fourni des panneaux didactiques avec le rappel des mesures en vigueur ainsi que du gel hydroalcoolique à toutes les entités.

« Rattraper le temps perdu »

À elles maintenant de faire en sorte que les règles soient respectées car les sticks ne seront pas rangés de sitôt. « Même si les cafétérias ne sont pas ouvertes, cela permet malgré tout de retrouver une vie de club, des liens sociaux. Je n’exclus pas que les entraînements durent jusqu’à la fin du mois de juin voire jusqu’en juillet ou en août, que le temps perdu soit rattrapé », ose Dominique Coulon. L’argument financier arrive aussi sur la table. « Les membres ont perdu une bonne partie des cotisations et les clubs n’ont pas la possibilité de les rembourser dans la situation actuelle. Ils vont donc devoir proposer quelque chose pour satisfaire les membres. »

François Laurent, In Sud Presse, mardi 19 mai 2020.