Les mines étaient naturellement réjouies à l’issue de la belle et large victoire face à la Chine (4-1). Un succès que les Red Panthers vont tenter de confirmer, mercredi (18h30) lors de leur match retour face aux Etats-Unis. Mais pour le coach belge, Niels Thijssen, ce duel ne sera pas, comme celui disputé dimanche, aussi décisif que certains ne veulent bien l’affirmer. Un matière certainement de lâcher un peu de pression pour un groupe qui présente un bilan remarquable de 3 victoires en 5 rencontres. « L’importance donnée à ces deux rencontres vient surtout de l’extérieur. Notre objectif premier dans cette Pro League est de progresser et d’essayer de faire mieux à chaque rencontre. Je comprends cette réaction vu le classement de la Chine et des Etats-Unis (ndlr : deux nations juste devant la Belgique au ranking mondial), mais au sein de l’équipe nous ne ressentons aucune pression. Depuis janvier et notre tournée en Argentine et Océanie, nous savons que dans un bon jour nous pouvons l’emporter contre n’importe quel pays. Cette pression de ‘devoir gagner’ ne nous aide pas. Préparer notre match de mercredi face aux Américaines n’est pas plus important que préparer celui contre les Australiennes par exemple. »
Face à la Chine, même si les points positifs étaient nombreux, le coach néerlandais et son staff se sont tout de même arrêtés sur plusieurs aspects à corriger lors des prochaines sorties des Red Panthers. Car si elles veulent progresser dans la hiérarchie mondiale et atteindre le Top 8, elles devront se montrer encore plus intransigeantes dans la gestion des rencontres. « Après notre but d’ouverture, le groupe s’est dit: « on est à présent devant notre adversaire et on en passe de réussir notre match », avec comme conséquence qu’il a reculé dans le jeu en oubliant que la partie durait encore très longtemps. Une réaction très semblable s’est produite en deuxième mi-temps, après que nous ayons fait le trou en menant 4-0. Mais contre ce genre d’adversaire, reculer alors qu’il reste encore un petit quart d’heure à jouer peut très bien se terminer avec un partage 4-4 en hockey. C’est un des points d’enseignement que nous pourrons retirer de ce match et que nous devrons travailler. Il faut oser s’imposer mais surtout aussi oser le rester, au lieu de penser à défendre. »
Mercredi, la Belgique aura la possibilité de confirmer qu’elle a bien franchi une nouvelle étape importante dans son développement. Face aux USA, et devant un public entièrement acquis à sa cause, elle pourra engranger un 4e succès et conforter sa place dans le Top 4 de la Pro League.
Laurent Toussaint (avec Belga).
Photo : Laurie Dieffembacq (Belga).