Après onze ans d’absence, le White Star a retrouvé la Division d’Honneur messieurs en ce début de saison, avec la ferme intention de réaliser une saison pleine. Mais comme très souvent ces dernières saisons, la vie des promus est loin d’être évidente, les Everois ayant essuyé six revers en autant de sorties, tandis que l’Antwerp a décroché un petit point depuis le début des hostilités. « Il y a un véritable fossé entre la Division 1 et la division d’honneur, glissait Grégory Herman, le coach des Bruxellois. Cela se calcule sur des détails. Depuis le début de la saison, nous avons de nombreuses entrées de cercle, mais nous n’en profitons pas. Nous n’avons pas cette structure en zone offensive pour marquer facilement. Et forcément, il est nécessaire de trouver de l’efficacité dans les deux cercles. »
Et comme le hasard fait souvent bien les choses, le calendrier offre un alléchant duel entre les deux promus ce dimanche, devant permettre aux Everois de définitivement lancer leur saison. Loin d’être ridicules, il ne leur manque plus qu’un premier succès pour prendre confiance en leurs qualités. « Pour le moral, il est clairement important de prendre des points, avouait encore le coach Herman. Tout devient plus facile lorsque les trois premiers points sont engrangés. Mais nous n’en faisons pas une fixation, il s’agit d’avoir un déclic . »
Il n’empêche que ce duel – le seul de la saison avant les playdowns – entre deux prétendants à la descente revêt, déjà, un intérêt certain. « Il ne faut cependant pas s’inquiéter car, lorsque l’on regarde nos prestations, elles sont convaincantes. Contre l’Orée, nous pouvions revendiquer un partage vu notre performance. Le groupe est conscient qu’il doit travailler, et c’est ce qu’il fait depuis l’entame de la saison. »
Le White Star doit aussi faire face à une certaine attente, avec un retour au sein de l’élite du hockey belge, attendu depuis plusieurs années. « Quand j’ai débarqué au White l’an dernier, le projet était de construire une équipe compétitive pour jouer la montée endéans les trois ans. Nous l’avons fait en un an. C’est peut-être arrivé un peu vite, mais nous allons tout faire pour arracher notre maintien. »
Sébastien Hellinckx, In La Capitale, samedi 13 octobre 2018.
Photo : Royal Orée.