Troisième à l’issue du défunt championnat, le Racing avait ainsi décroché face au Waterloo Ducks le droit de disputer l’EHL. Le premier tour passé sans encombre, c’est face aux Russes de Kazan que les choses sérieuses commencent, ce vendredi, à Rotterdam (17h15). Éliminé en huitième de finale, la saison dernière par le Dragons, les Bruxellois ne débarque pas aux Pays-Bas dans les meilleures conditions après un début de second tour très difficile en Division d’Honneur. Trois questions au gardien bruxellois, Jeremy Gucassoff, qui disputera son 12° match européen en 5 participations.
Jeremey, qu’est-ce que cette compétition a de si particulier pour les joueurs ?
« C’est un rendez-vous important de notre saison. L’EHL, c’est le plus haut niveau lorsque l’on joue en club. C’est la seule occasion de pouvoir jouer contre des équipes étrangères de top niveau. Nous n’avons aucune pression sur les épaules, si ce n’est de tout mettre en œuvre pour réaliser un meilleur résultat que l’an dernier. »
Un mot sur votre adversaire de ce KO16 ?
« Ce premier match face au Dinamo Kazan, c’est un peu l’inconnue. Nous n’avons pas l’habitude d’affronter des équipes de l’est. Cependant, ils ont participé à chaque édition de l’EHL. Cela signifie qu’ils ne sont donc pas à prendre à la légère. En cas de victoire, nous affronterons l’un des vainqueurs des deux dernières éditions, Kampong ou Cologne. Donc quoi qu’il se passe, nous affronterons un très gros morceau en quarts de finale. L’objectif est donc de passer d’abord un nouveau tour. Ensuite, on verra ! »
Quelle est ton opinion sur la nouvelle règle avec les 2 points pour un but de plein jeu ? Le p.c. a pris trop d’importance dans le hockey moderne ?
« On a vu à Barcelone, lors du premier tour, que cette règle avait une grosse influence sur la manière de tirer les p.c. Certaines équipes ont clairement favorisé le fait de pouvoir marquer des buts de plein champ et d’empocher ainsi deux points. Je trouve que c’est dommage d’enlever ce côté spectacle au jeu. A côté de cela, je trouve cela encore plus dangereux de pouvoir shooter en l’air si on sort des cinq yards alors qu’il y a quatre défenseurs positionnés pour un pc et donc l’un d’entre eux sur la ligne. De plus, les sleepeurs travaillent comme des fous pour être le plus performant et, de la sorte, on leur retire le fruit de leur travail. Les équipes ne vont-elles pas être tentées de provoquer expressément un penalty pour que cela ne leur coûte qu’un seul point ? »
Entretien : Laurent Toussaint