Battu à deux reprises par l’Herakles, le week-end dernier, le Racing a eu du mal à se relever de cette déception. Le titre de champion envolé, les Bruxellois ont dû digérer cet échec le plus vite possible pour préparer le rendez-vous de ce week-end contre le Waterloo Ducks. En jeu, le dernier ticket pour la prochaine édition de l’EHL. « La semaine fut vraiment très difficile. Je pense que ce fut la semaine la plus compliquée depuis le début de la saison. Il a fallu se remotiver après une telle déception. C’est pourquoi nous avons profité de la séance de ce mardi pour se changer les idées. Jeudi, nous avons par contre préparé notre double confrontation contre le Watducks avec la ferme intention de décrocher le dernier ticket européen », avouait Cédric Charlier, l’attaquant des Rats.

« D’ailleurs, cette qualification pourrait être un mal pour un bien car elle nous permettrait de vivre la plus belle expérience à l’EHL. Nous serions en effet versés dans les poules ce qui veut dire que le parcours sera plus long, souligne-t-il. Cependant, cela nous permettrait de vivre une belle expérience de groupe et de se souder davantage. Les nouveaux éléments pourront s’adapter plus rapidement grâce à ces week-ends organisés à l’étranger. Cela ne peut être que bénéfique pour la suite de la saison. »

Mais pour vivre cette expérience, le Racing devra se défaire du Watducks. Une formation qui n’a pas pour habitude de se laisser malmener. « Les joueurs de Waterloo possèdent un vrai jeu collectif et manipulent bien leurs adversaires. Leur ligne d’attaque est souvent pointée comme le maillon faible de l’équipe mais ce n’est plus le cas. L’homogénéité du groupe, son plan de jeu et les quelques individualités en font une équipe redoutable. À nous d’être vigilants », conclut encore Cédric Charlier.

Christopher Stella, In La Capitale, le 20 mai 2017.

Photo : Marc Lequint.