« Je trouve cela génial, j’en aurais rêvé quand j’étais petit. » Des mots signés par le gardien des Red Lions, Vincent Vanasch qui comme l’internationale Barbara Nelen, pour les Red Panthers, a accepté de tourner une vidéo de soutien à la première école secondaire privée dédiée au hockey. L’établissement ouvrira ses portes dès septembre prochain avenue de la Basilique, à Berchem-Sainte-Agathe, dans l’ancien centre sportif de la Banque Nationale, exploité depuis par Bsports. « Le site dispose d’un terrain de hockey flambant neuf, de 8 terrains de tennis, de 3 salles de conférences, d’une salle omnisports (hockey indoor, basket, badminton et mini-foot), et 2 terrains de padel » , lit-on sur le site internet du projet « Boost hockey and education ».
Un projet encadré par de nombreuses personnalités d’un sport qui a plus que jamais le vent en poupe. Parmi elles, on compte Philippe Goldberg (entraîneur adjoint des Red Lions) qui sera en charge de l’encadrement technique ou Vincent Hamelynck, kiné du Watducks et ancien physio de l’équipe nationale qui s’occupera de la préparation physique des futurs étudiants.
Même topo concernant les initiateurs du concept : Donatienne Nève (multiple championne de Belgique en hockey, qui se chargera notamment de la communication), Michael Bolen, consultant financier mais, pour sa part, dans le monde du football. Et enfin, Gabriel Tuscher (coach international) qui s’occupera de la coordination générale. « Le hockey est un des sports où la Belgique a réalisé des progrès phénoménaux au cours des dernières années et se place parmi les toutes meilleures nations, avec un effet impressionnant sur le nombre de jeunes pratiquant ce sport, souligne Donatienne Nève. Pourtant, et contrairement à d’autres pays moins bien classés, ce sport ne jouit pas d’un encadrement scolaire adapté. »
Concrètement, l’établissement s’adresse aux garçons et filles entre la 3e à la 6e humanité ayant déjà une expérience de hockey, au minimum un an d’affiliation dans un club, précise-t-on. L’encadrement pédagogique du projet est confié à Reussit’school, un organisme privé chargé de conduire les enfants à la présentation du jury central. « Les élèves reçoivent 20 heures de cours par semaine, données en petits groupes par les enseignants de Reussit’school, suivant un horaire qui tient compte des rythmes du hockey » , annonce-t-on encore chez Boost.
Au rayon finances enfin, les parents devront débourser chaque année la coquette somme de 18.500 euros pour inscrire leur enfant. Ce qui n’empêche pas les porteurs du projet d’espérer attirer une douzaine d’inscrits dès la première rentrée.
Patrice Leprince, In Le Soir, samedi 6 mai 2017.
Photo : Marc Lequint.
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