Martin Lambeau de retour sur ses terres

Condamné à retrouver la Division 1 l’an prochain, au terme d’une saison très compliquée, le Wellington, qui n’a toujours pas accroché le moindre point, aspire à raviver la flamme au sein de son vestiaire. D’autant que les Bruxellois n’ont plus rien à perdre et se doivent de sauver leur honneur. Dimanche, c’est le voisin du Racing qui se déplacera au Well avec la ferme intention d’engranger trois précieux points dans la course au top 4 avec, en ses rangs, un ancien élément ucclois : Martin Lambeau.

Formé avec la vareuse jaune et grise sur les épaules depuis ses cinq ans, le défenseur bruxellois défend les couleurs des Rats pour la deuxième saison déjà. « Le match sera très particulier puisque c’est la première fois que je rejouerai sur le terrain du Well depuis mon départ. J’y ai évolué pendant 13 saisons. Et même si cela ne reste qu’un match à trois points, il restera sans doute gravé dans ma mémoire. J’espère également que mes anciens partenaires décrocheront bientôt leurs premiers points de la saison. »

À l’été 2015, le Wellington basculait en D1 quelques mois à peine après avoir accédé à la DH. Un scénario similaire à celui de cette saison que Martin Lambeau ne souhaitait tout simplement plus revivre. « J’aime ce club, mais je devais passer à autre chose. À l’époque, le projet du Racing était ambitieux puisqu’on visait le top 4, voire le titre. Les dirigeants voulaient également mélanger de jeunes joueurs avec des joueurs d’expérience. »

Et s’entraîner aux côtés des Gougnard, Charlier ou encore Boon, trois internationaux belges, avait forcément un côté plus sexy. « C’est enrichissant de pouvoir échanger avec de tels joueurs. Chaque jour, j’apprends quelque chose au Racing. Je ne peux qu’être satisfait de mon choix. »

En deux saisons, le défenseur des Bruxellois et des Red Cougars, les U21 belges, a en tout cas franchi plusieurs paliers, devenant une valeur sûre du côté du Racing. « C’est une fierté d’être devenu un pion important sur l’échiquier de mon équipe. C’était un pari, et l’aventure aurait pu tourner court. Fort heureusement, à force de travail, je suis arrivé à m’imposer. Néanmoins, je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. Je dois encore m’améliorer sur de nombreux points pour devenir encore plus important. En deux ans de temps, j’ai mûri et je suis devenu plus solide défensivement, que ce soit au niveau des duels ou de mes placements. »

Celui qui garde les Red Lions dans un coin de la tête, « mais pour cela, je dois encore énormément travailler », disputera également l’EHL d’ici quelques semaines. Mais avant cela, c’est dans son propre jardin que Martin Lambeau va devoir faire la différence.

Sébastien Hellinckx, In La Capitale, 18 mars 2017.

Photo : Marc Lequint.

Commentaires