C’est un véritable séisme qui touche l’Antwerp et la division d’honneur avec la non-inscription de l’international néerlandais dans les fichiers de la Fédération. C’est, dimanche matin, que le délégué du club anversois a constaté le problème lorsqu’il a voulu compléter la feuille de match officielle avant la rencontre face à l’Orée. Sander Baart n’était pas repris dans la liste des joueurs du club dans le système Dymasports. Il a donc été ajouté de manière manuelle et il a pris part à la défaite de ses couleurs (5-2). Mais l’ARBH a dû constater le manquement. Elle a donc imposé un forfait à l’Antwerp et prononcer la non-qualification de Sander Baart pour la saison 2016-2017 du championnat de Belgique.

Une décision inéluctable pour Serge Pilet, le secrétaire-général de la Fédération : « La seule chose que j’ai pu faire faire, c’est infligé le forfait. Le règlement est très cruel et la sanction est très dure puisqu’elle punit le joueur. Qui ne pourra pas participer au championnat, cette saison. Mais il faut voir ce que l’Antwerp va faire. Ils vont certainement aller au Comité de contrôle qui analysera la situation et prendra une décision. C’est d’autant plus terrible que tout le monde savait très bien que Sander allait venir à l’Antwerp et que tous les autres documents étaient en ordre. Je ne demande pas mieux que le garçon joue mais cela n’est pas de mon ressort. »

Du côté de la direction de l’Antwerp, il n’y a pas encore eu de réaction officielle après l’annonce de la nouvelle. Jeroen Baart, le coach de l’équipe messieurs, également frère de Sander, n’a pas souhaité non plus commenter l’information. « Je ne peux et je ne vais rien dire pour le moment. »

Une nouvelle qui suscite naturellement de très nombreux commentaires dans les autres clubs et auprès des joueurs de la division d’honneur (Loïck Luypaert, Tanguy Cosyns, Geoffroy Cosyns) comme le champion olympique argentin, Facu Callioni qui a commenté sur Twitter : « J’espère que l’ARBH laissera Sander Baart jouer le championnat. Il faut changer la règle dès maintenant. »