Luca Masso veut profiter un maximum de son expérience olympique

Il y a aura donc un vingtième hockeyeur belge présent à Rio, en août prochain. En effet, outre les 19 Red Lions qui feront le voyage, un joueur bruxellois sera également de la partie au Brésil. Luca Masso possède la double nationalité a été sélectionné dans l’équipe argentine comme premier réserve. Une belle récompense pour l’attaquant du Waterloo Ducks qui a rejoint le noyau des Leones, en octobre dernier. Avant son départ pour l’Argentine, samedi, le petit-fils d’Eddy Merckx a confié son sentiment après l’annonce de sa sélection.

Luca, tu t’attendais à cette annonce ?
« C’est difficile à dire. Je peux juste affirmer que je l’espérais très fort parce qu’on ne sait jamais ce qu’il peut arriver. »

Que t’as dit Carlos Retegui ?
« Il m’a annoncé que je partais à Rio comme 17ème joueur mais que j’étais pas loin d’être des 16 ! Il a trouvé que j’avais beaucoup évolué par rapport au début d’année, pas seulement au niveau hockey mais aussi en tant qu’homme. Mais aussi que ce n’était pas facile pour moi d’arriver et de m’adapter mais que je m’en suis très bien sorti. »

Tu éprouves un peu d’appréhension pour les prochaines semaines ?
« Non, pas vraiment. Nous allons continuer à nous entraîner en Argentine jusqu’au 28 ou 29 juillet et notre départ pour Rio. Ce sera quelque chose de nouveau pour moi. Je vais donc essayer d’en profiter en maximum, que ce soit de la préparation mais également du tournoi. »

Quelles sont les ambitions de l’Argentine dans le tournoi ?
« Nous voulons faire mieux que lors de nos dernières participations olympiques. Nous ne voulons certainement pas aller à Rio pour uniquement participer. Nous voulons réussir un résultat. »

Pas de regrets d’avoir choisi l’Argentine plutôt que la Belgique ?
« On m’avait clairement dit que ma situation était bloquée en Belgique pour Rio. Ce que je comprenais d’ailleurs tout à fait. J’ai donc décidé de tenter ma chance avec l’Argentine et, aujourd’hui, je suis dans le groupe des 18 pour les JO… Je pense que je ne pouvais pas espérer mieux. Je suis donc ravi d’avoir posé ce choix. »

Entretien : Laurent Toussaint.

Photo : Marc Lequint.

Commentaires