Après un quasi sans-faute lors du premier tour de la compétition nationale, le club de Brasschaat a connu quelques ratés au démarrage après la trêve hivernale. La machine s’est grippée mais elle semble avoir retrouvé une nouvelle impulsion depuis le début du mois de mars. Pour le capitaine, Felix Denayer, le Dragons est de retour sur les rails et les champions de Belgique sont prêts pour entamer une nouvelle campagne européenne, à Amsterdam.
Felix, quel est l’état d’esprit du groupe au moment d’aborder ce KO16 ?
« Nous sommes enthousiastes à l’idée de retrouver l’EHL qui nous a toujours bien réussi. Après un début de second tour de championnat compliqué, nous retrouvons, enfin, petit à petit, nos sensations. Nos deux dernières rencontres face à l’Antwerp et au Waterloo Ducks était de bonne facture. L’équipe tourne à nouveau bien et cette parenthèse européenne sera bénéfique pour améliorer encore l’état d’esprit dans le groupe et l’ambiance au sein du noyau. »
Vous êtes attendus au tournant et une non-qualification pour le dernier carré serait considéré comme un échec ?
« Pour être tout à fait honnête, je ne pense pas que ce soit réellement une obligation pour le club de se qualifier pour le Final 4 même si cela a été le cas à plusieurs reprises lors des dernières éditions. D’un autre côté, nous devons nous montrer réalistes, le chemin est relativement ouvert vers les demi-finales. Je pense sincèrement que ne faisons pas partie des favoris pour la victoire finale et que nous devons surtout être considérés un des outsiders. Maintenant, nous ne prêtons pas réellement attention à ce que nos adversaires pensent de nous. Ils se méfient du Dragons ? Tant mieux. Nous, nous connaissons nos qualités et nos ambitions. »
Après plusieurs échecs lors des dernières éditions, un club belge peut-il enfin s’imposer en EHL ?
« J’espère bien qu’un club évoluant en division d’honneur va s’imposer dans la compétition et je souhaite que ce soit le Dragons qui monte sur la première marche du podium. Notre compétition nationale est de plus en plus compétitive et le niveau des équipes belges se rapproche de celui des meilleures nations européennes. Cette victoire finale en EHL finira par arriver un jour et pourquoi pas cette saison. Nous avons l’expérience et le noyau pour y parvenir. L’or est le seul métal que nous n’avons pas encore remporté à l’issue du tournoi. Donc pourquoi pas… Mais nous n’en sommes pas encore là. Il faudra d’abord remporter les deux rencontres du week-end pour penser au Final 4. »
Laurent Toussaint (à Amsterdam).
Photo : Marc Lequint.