Avant de disputer leur dernière rencontre du championnat d’Europe, les Panthères étaient déjà quasi assurées de terminer à la cinquième place de la compétition avant leur duel face à l’Italie. Mais cela ne changeait rien aux plans des joueuses de Pascal Kina qui souhaitaient terminer le tournoi avec panache. Et cela débutait même idéalement pour les Belges qui inscrivaient un premier but après quatre minutes. La capitaine Lieselotte van Lindt, qui disputait sa dernière rencontre sous le maillot national, ponctuait parfaitement une phase de p.c.
Mais alors que ce but devait décrispé encore un peu plus la Belgique, les Italiennes prenaient l’avance en six minutes grâce à deux p.c. mal négociés par la défense belge. Le deuxième quart n’était guère passionnant avec peu de possibilités et de moments emballants.
Après la pause, les Panthères remontaient sur le terrain avec un peu plus de volonté et c’était directement payant puisque, en seulement deux minutes, elles reprenaient l’avantage dans cette dernière rencontre du tournoi grâce à Manon Simons et Judith Vandermeiren (3-2). Mais en fin de troisième quart-temps, l’Italie démontrait qu’elle ne lâcherait rien dans ce duel pour tenter de sauver sa peau. Et Giuliana Ruggeri égalisait à nouveau pour l’équipe de Stefano Pagliara. A la 47e minute, Emma Puvrez faisait méritoirement 4-3 sur un service d’Alix Gerniers.
Une rencontre à laquelle Pascal Kina ne souhaitait pourtant pas accorder trop d’importance. « Ce n’était pas un bon match. Certainement pas la première période qui était désastreuse. L’Italie voulait plus la victoire que nous mais nous avons bien réagi en seconde période. Nous aurions dû marquer plus de buts comme lors de nos autres rencontres. Mais je reconnais que ce n’est pas évident de disputer ce type de match. Nous aurions pu aller plus loin dans ce championnat d’Europe. Nous avions le potentiel pour y arriver mais nous ne marquons toujours pas assez. Et cela ne pardonne pas à ce niveau. Il faut se montrer patient avec ce jeune groupe. Je rappelle tout de même que nous n’avons perdu que trois matchs en douze rencontres lors de la World League et de cet Euro. Je pense donc que notre bilan n’est pas trop mauvais. Mais je retiens aussi que si nous ne sommes pas qualifiés pour Rio ni pour les demi-finales, ici, à Londres, c’est que nous réalisons trop de partages. Et si nous partageons, c’est parce que nous ne marquons pas assez de buts ! »
Le temps est venu, à présent, de remettre les choses à plat avant d’entamer un nouveau cycle de quatre ans. Ce groupe est jeune et a démontré qu’il possédait de belles qualités. Il a accompli de sérieux progrès depuis deux ans mais la route est encore longue avant la prochaine échéance importante, à à savoir la World League 2, à la Rasante, en juin 2017. Une compétition qualificative pour la prochaine coupe du monde.
Laurent Toussaint (à Londres).
Photo : FIH.
Belgique – Italie : 4-3
Belgique : Me. Simons, Cavenaile, De Groof, Fobe, van Lindt, Vandermeiren, Raes, Gerniers, Nelen, Boon et Versavel ; puis : Vande Borre, Wagemans, Peeters, Sinia, Puvrez et Ma. Simons.
Arbitres : Adenot et Lopez Martinez.
Buts : 4e : van Lindt (1-0) ; 7e : Lovagnini (1-1), 13e : Tiddi (1-2) ; 31e : Ma. Simons (2-2) ; 33e : Vandermeiren (3-2) ; 43e : Ruggieri (3-3) ; 47e : Puvrez (4-3).
Cartes vertes : Sinia, Tiddi et Raes.