Cédric Charlier : « Nous posons les bases d’un nouveau cycle olympique. »

Depuis l’entame du stage hivernal en Afrique du Sud, il travaille d’arrache-pied aux côtés des deux physios des Red Lions, Julien Rysman et de Tom Pirenne, mais aussi des autres membres du staff. Blessé depuis le début du mois de novembre (fracture du cinquième métatarsien du pied sur une reprise d’appui lors d’une banale séance d’entraînement), l’attaquant du Racing ronge, certes, son frein sur la touche mais il retrouve, enfin, petit à petit, ses sensations après trois mois sans toucher une balle et un stick. Cédric Charlier préface la saison 2017 pour l’équipe belge en tournant déjà la page sur les performances olympiques de l’été dernier.

Cédric, comment te sens-tu en ce début 2017 ?
« Je récupère plutôt bien de ma blessure au pied. Je suis maintenant en fin de revalidation. Au niveau du hockey, je dois encore rattraper le rythme après quasiment trois mois sans toucher une balle de hockey. J’espère pouvoir évoluer à 100% de mes capacités d’ici un gros mois. »Tu sembles effectivement avoir bien récupéré après ta blessure au pied ?
« J’ai travaillé comme j’ai pu pendant ma période de revalidation. Vivre avec un pied cassé est une situation très frustrante puisque vous êtes naturellement limités dans vos mouvements. Maintenant, je dois veiller à ce que le reste de mon corps suive le même rythme et que je n’en fasse surtout pas trop, et trop vite. »

Comment est l’ambiance dans le groupe pour ce stage de reprise ?
« Elle est tout simplement géniale. Il y a beaucoup de nouvelles têtes et l’intégration des jeunes se passe à merveille. C’est le début d’un nouveau cycle olympique. Il est donc très important de poser les bases de travail, de définir ce que nous avons fait de bien dans le cycle précédent et de pointer ce qu’il reste à améliorer. »

Tu as toujours aussi « faim » de victoires après cette médaille d’argent olympique ?
« Oui, bien évidemment. L’équipe continue de grandir et ses nouvelles ambitions évoluent en parallèle. C’est très excitant de se fixer de hauts objectifs mais surtout de se donner tous les moyens pour y parvenir. »

Toutefois, ce n’est pas simple de reconstruire une équipe avec les départs ou absences temporaires de plusieurs cadres ?
« Effectivement, ce n’est pas évident. Par contre, cela donne la possibilité aux jeunes d’intégrer rapidement le groupe élargi et de montrer leur véritable potentiel à l’équipe. Malgré plusieurs absences, ce stage en Afrique du Sud a déjà permis de tisser de nouveaux liens mais aussi de tourner la page sur nos performances passées. »

Entretien : Laurent Toussaint.

Photo : ARBH/World Sport Pics.

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