Alfonso Moreno : « Sur papier, Terrassa est moins fort que le Dragons. »

Après la qualification pour les quarts de finale, vendredi, face aux Polonais du Grunwald Poznan, le moral est naturellement au beau fixe dans le camp brabançon. Surpris de la défaite du Dragons face à l’Atlètic Terrassa, le groupe s’est rendu au stade, ce samedi après-midi, pour effectuer une petite séance de travail d’une heure sur l’un des terrains annexes du Wagener Stadium. Deux joueurs se sont échauffés à l’écart du groupe sous les ordres du kiné, Julien Rysman. Il s’agit des Français Hugo Genestet, qui se plaint d’une petite douleur à l’ischio-jambier, et Guillaume Deront. Audry Renaer, légèrement souffrant, est, de son côté, resté à l’hôtel.

Le défenseur espagnol, Alfonso Moreno, est, en tous cas, impatient d’en découdre avec les Catalans, dimanche midi. « Nous sommes en confiance même si tout était loin d’être parfait lors de notre huitième de finale face à Poznan. Nous sommes contents d’affronter Terrassa car, sur papier, ils sont moins forts que le Dragons. Ce sera clairement du 50-50. Il n’y a pas de favori dans cette rencontre. Ils possèdent un jeu plus compact, plus défensif. Mais nous restons méfiants car nous sommes bien conscients qu’ils peuvent également sortir une grosse performance. »

Les deux équipes se sont affrontées à deux reprises, il y a mois, lors du stage hivernal de Louvain, à Barcelone (avec une victoire de chaque côté). Elles se connaissent donc extrêmement bien. « Ce sera normalement à notre adversaire de faire le jeu. J’espère que nous les laisserons la possession de balle et que nous occuperons les espaces. Cela nous conviendra parfaitement pour exploiter la vitesse de Renaud Pangrazio, de Willy Garcia, de Pau Quemada. Mais je ne me fais pas d’illusions, ils tenteront naturellement de nous laisser faire le jeu. Pourquoi pas ? Avec nos qualités, c’est également quelque chose que nous pouvons faire. Même si je te le concède, ce n’est pas ce que nous préférons… »

Laurent Toussaint (à Amsterdam).

Photo : EHL.

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