Le Daring en outsider convaincant

Placé au rang de déception, l’an dernier, le Daring a été piqué dans son orgueil. À tel point que la septième place acquise l’an dernier n’est plus qu’un lointain souvenir ! Du moins, si les Molenbeekois affichent, tout au long de la saison, le même sérieux et le même esprit d’équipe qu’en début de championnat. Sortant vainqueur du derby face au Racing (6-4) le week-end dernier, le Daring a livré la première grosse sensation de la saison face à l’un des favoris avoués au titre.

« Il était important de démarrer fort après une fin de saison complexe, pointait Charles Masset, le gardien de but. C’est excellent pour l’esprit dans l’équipe de lancer notre saison avec un six sur six. Nous avons aussi appris de nos erreurs et nous ne nous enflammerons pas. Nous avons livré deux bons matches, mais le championnat est encore très long. »

Toutefois, le Daring est plus que jamais un candidat au top 4 et un outsider qui a les dents longues. « Nous sommes positifs et notre jeu nous met en confiance. L’équipe a démontré qu’elle pouvait revendiquer un petit quelque chose cette année et qu’elle avait les armes pour atteindre ses ambitions. »

Mais le Daring version 2016-2017 est face à son plus grand défi ce week-end. Face au Wellington, le Petit Poucet de la série, le club molenbeekois n’aura pas droit à l’erreur. Le Well, promu cette saison, a du mal à prendre ses marques et a déjà concédé 22 buts en trois rencontres. Cependant, par le passé, le Daring a toujours connu toutes les peines du monde à se défaire des plus petites formations. « Nous devons afficher notre envie de gagner lors de chaque sortie. L’an dernier, nous avons montré que nous ne parvenions pas à imposer notre rythme face aux plus petites écuries. Dès lors, le match face au Well tombe à pic : nous sommes dans une spirale positive et nous devons démontrer que nous sommes capables de l’emporter en dominant la rencontre. »

Pour sa deuxième saison au club, Charles Masset est également conscient qu’il aura un rôle important à jouer, les portiers étant de plus en plus mis à contribution. Et ce n’est pas pour lui déplaire. « C’est pour cela que j’avais relevé le défi du Daring l’an dernier. J’avais besoin de me frotter aux meilleures équipes du championnat. Je veux tirer le meilleur de moi-même et apporter un maximum de points à l’équipe. »

Et ce, même ce week-end face au Well, le club où il a été formé de 5 à 16 ans. Autant dire que cette joute sera la plus particulière de sa jeune carrière.

Sébastien Hellinckx, in Sudpresse, samedi 24 septembre 2016.

Photo : Philippe Faveyts.

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